La différence entre un meurtre et un assassinat

De prime abord, les termes que sont « meurtre » et  « assassinat » peuvent être perçus comme ayant le même sens. En effet, on va souvent les voir être utilisés pour une situation similaire, soit quand quelqu’un prend la vie d’autrui. En se penchant un peu plus sur la question, des différences spécifiques vont toutefois se faire remarquer.

Comprendre ce qu’est un meurtre

Dans le langage judiciaire, quand on parle de meurtre, il va s’agir de la situation au cours de laquelle une personne en a tué une autre, sur le coup. Cela peut être suite à une dispute, ou bien que la personne coupable de cet acte ait été soumise à une émotion particulière.

Il arrive aussi qu’un tel acte puisse être commis de sang-froid par la personne. Si des actions spontanées avec comme but de tuer quelqu’un débouchent sur le décès de celui-ci, cela est légalement considéré comme un meurtre. Quelques détails vont différencier cela de ce qu’on appelle un assassinat.

La nuance entre meurtre et assassinat

On va parler d’assassinat quand une personne en tue une autre, et qu’il y a préméditation. C’est-à-dire que pour qu’on puisse utiliser le terme « assassin » pour définir le coupable, il faut que ce soit fait avec une intention antérieure. Le terme guet-apens va aussi être souvent mentionné dans le cas d’un assassinat.

Pour d’autres informations utiles dans le domaine légal, vous pouvez faire la visite de ce site. Si une personne tend un piège à autrui dans le but de lui ôter la vie, il peut être considéré comme un assassin s’il réussit. Ensuite, hormis ces deux cas, il y a aussi la situation de l’homicide involontaire, qui implique également mort d’homme.

Le cas de l’homicide involontaire

Dans le cas d’un homicide involontaire, la personne coupable a causé indirectement la mort d’une personne. Les causes peuvent en être nombreuses, comme un accident de voiture, une négligence d’un malade, ou un geste malencontreux. Si le décès d’un tiers est la conséquence de l’action ou de l’inaction d’autrui, ce dernier peut être jugé coupable de cet évènement tragique.

Il y a un point important à signaler concernant le meurtre, l’assassinat et l’homicide involontaire. Les deux premiers sont considérés comme des crimes, car partant d’une intention de nuire. L’homicide involontaire a quant à lui le statut de délit, car il n’y a aucune intention criminelle derrière.

Les sanctions correspondantes

L’ordre de la lourdeur des peines va aller de manière croissante pour ces trois actes illégaux :

  • L’homicide involontaire, passible de deux ans et d’une amende
  • Le meurtre, dont la sanction peut varier selon la gravité du crime
  • L’assassinat, qui peut aller jusqu’à la perpétuité

Pour la perpétuité, celle-ci ne s’applique réellement en France que pour les crimes vraiment graves, soit qui impliquent des viols et des actes de barbaries sur les victimes. Seulement trois personnes sont en prison à vie en France pour de tels actes. Pour les autres cas, ils peuvent être remis en liberté au bout de 18 à 22 ans.