L’épidémie de coronavirus a récemment modifié les conditions de travail de millions de personnes. En cette période de crise, les droits des personnes en matière d’emploi deviennent de plus en plus protégés. Cela concerne surtout les droits en matière d’emploi, des salaires et les moyens de subsistance.
Les droits de s’absenter en cas de contamination
Un employé peut prendre un congé sans solde, s’il, ou un membre de sa famille, tombe gravement malade. La loi permet aux employés de prendre jusqu’à dix jours de congé de maladie d’urgence. Son employeur doit lui offrir un poste identique ou équivalent à son retour. Un employé pourra prendre un congé de maladie s’il :
- Soumet ou s’occupe d’une personne soumise à une ordonnance de mise en quarantaine ou d’isolement
- S’auto-isole ou s’occupe d’une personne qui s’auto-isole en raison de problèmes de coronavirus
- Présente des symptômes de coronavirus et demande un diagnostic médical
L’employeur, est-il tenu de payer pour l’absence du travail ?
Les politiques d’entreprises prévoient un congé payé pour ceux qui doivent s’absenter en raison d’une maladie. Ce sont elles qui déterminent les conditions du congé. Certaines permettent aux employés d’avoir accès à des congés de maladie rémunérés. D’autres leur permettent de prendre jusqu’à dix jours de congé de maladie pour des raisons qualifiées. Ces dernières peuvent payer au taux de salaire normal de l’employé, pour une raison de mise en quarantaine. D’autres entreprises permettent dix jours de congé de maladie payé aux deux tiers du salaire normal de l’employé. Pour connaître ses droits, il est important de consulter vos-droits.be.
Un employeur, peut-il licencier un employé s’il attrape le coronavirus ?
Le Code du travail protégera les employés s’ils s’absentent du travail en raison d’un problème de santé grave. De même, elle interdit la discrimination à l’égard des personnes handicapées. Dans certaines circonstances, un employé contaminé par le coronavirus peut être considéré comme handicapé. La loi définit un handicap comme une déficience physique ou mentale. Elle limite considérablement une ou plusieurs activités majeures de la vie. En outre, elle exige des employeurs de fournir des aménagements raisonnables pour ces personnes. Elle prévoit parfois des protections supplémentaires pour les personnes handicapées ou souffrant de graves problèmes de santé.
Le droit de travailler à domicile
En général, il n’y a pas de droit légal au télétravail ou au travail à domicile. Les employeurs ont le droit de dicter les conditions d’emploi. Ils sont libres d’organiser les programmes qui permettent à l’entreprise de fonctionner pendant la période de crise sanitaire. Mais si un handicap sous-jacent expose à un risque élevé de coronavirus, l’employé pourra faire du télétravail comme mesure d’adaptation. Mais cela dépendra de la situation si le travail à domicile est raisonnable ou non dans les circonstances. Parfois, un travailleur à domicile peut être payé sur une base de salaire forfaitaire, en fonction de l’accord avec l’employeur.