Immobilier et les aides à la rénovation

Pour la rénovation de votre habitat, de nombreux coups de pouce sont disponibles.  Il est bien possible de bénéficier d’un prêt à taux avantageux, d’une prime, d’une subvention ou encore mieux, d’une réduction d’impôts.

Une TVA réduite jusqu’à 5,5% pour les travaux de rénovation

Différentes aides viennent soutenir l’amélioration et l’aménagement des logements. Si vous envisagez ainsi de réaliser des travaux de rénovation, propriétaire souhaitant aller sur www.vendresamaison.eu ou locataire d’une maison individuelle ou d’un immeuble, l’État peut vous accorder une déduction d’impôts. Bénéficiez une  TVA réduite à 5,5 % ou intermédiaire à 10 % à condition de répondre à deux conditions : le logement doit être achevé depuis plus de 2 ans (depuis le début des travaux) et  réservé uniquement à l’habitation, que ce soit en résidence principale ou secondaire. Dans les cas échéants, le taux normal de 20 % s’applique par défaut.

Les prêts portant sur la rénovation énergétique

Pour la croissance verte, le gouvernement a pris une mesure phare. Il s’agit de l’écoprêt à taux zéro d’un montant qui peut atteindre les 30 000 € sur 10 ans, une aide qui est ouverte à tout propriétaire d’un logement construit avant 1990 prévoyant d’effectuer des travaux de rénovation énergétique. Pour en bénéficier, l’intervention d’un professionnel RGE est obligatoire.

Des prêts ciblés à intérêts très avantageux sont aussi proposés par EDF et GDF. Moins connus certes, mais efficace pour effectuer une rénovation énergétique. Tout dépend du type de travaux de performance énergétique à entreprendre, mais en tout cas, 8 types de prêts travaux Bleu Ciel d’EDF sont mis à votre disposition contre 6 prêts Dolce vita chez GDF.

Au niveau des banques, un financement pour les travaux d’économies d’énergie est aussi disponible. Bénéficier des crédits de développement durable travaux à des taux préférentiels.

L’aide à la rénovation de l’ANAH

L’ANAH vient en aide aux ménages modestes souhaitant effectuer des travaux d’amélioration d’un logement dégradé. L’agence peut subventionner le projet à hauteur de 25 à 35 % du montant des travaux, dans la limite de 750 €/m² et 1 000 €/m² dans le cadre d’un projet de rénovation thermique. Le syndicat de copropriétaires, le propriétaire bailleur ou le propriétaire-occupant doit toutefois respecter trois conditions :

  • Le logement doit exister depuis plus de 15 ans.
  • Le propriétaire doit s’engager à occuper le logement comme résidence principale durant au moins 6 ans ou à le mettre en location pendant au moins 9 ans à l’issue des travaux.
  • Le coût des travaux de rénovation doit être supérieur à 1 500 € (sauf pour les propriétaires-occupants aux revenus très modestes dont aucun seuil n’est fixé).

L’aide à la rénovation octroyée peut également être accompagnée de primes supplémentaires et d’un complément de subvention pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage dans certaines situations. Les ménages modestes quant à eux peuvent bénéficier de l’ASE, du PAS ou encore des CAF ou MSA.

Le CITE

Depuis le 1er septembre 2014, le CITE remplace le crédit de développement durable et promet un abattement fiscal de 30 % sur les travaux de rénovation énergétique avec un plafond de 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple. Le logement occupé doit obligatoirement être construit depuis plus de 2 ans et utilisé à titre de résidence principale.