Actualité immobilière, le marché résiste, mais quelques indicateurs passent au rouge

L’idée d’un effondrement du marché immobilier est encore loin, mais la crise a toutefois laissé des conséquences assez troublantes. Selon les estimations, le marché immobilier résiste, mais n’empêche que plusieurs indicateurs passent tout de même au rouge et méritent d’être pris en compte pour éviter les mauvaises surprises. 

Peu de projets abandonnés

Malgré la crise comme l’indique www.kalimmo.fr, l’immobilier affiche une bonne résistance, car les ménages semblent être confiants.71% (vendeurs et acheteurs) des interrogés déclarent rester sereins et positifs et sereins face à l’avenir. Les investisseurs des projets immobiliers en cours ne semblent pas être découragés, car durant cette période, seuls 6% en moyenne des projets d’achats ont été abandonnés contre 4% pour les projets de vente. Par ailleurs, 69% des porteurs de projet estiment que la pierre est toujours une valeur refuge. Si ces derniers pensent qu’investir dans l’immobilier est encore une bonne affaire de placement, c’est parce que malgré la crise et les baisses, les prix peuvent flamber à tout moment et les opportunités ne manquent pas en matière immobilière. De plus, des aides sont mises à la disposition des investisseurs.

Métropoles, les prix sont relativement stables

Une relative stabilité des prix de l’immobilier est constatée dans les principales métropoles de l’Hexagone. Celles qui avaient basculé dans le rouge depuis la rentrée continuent leur phase d’atterrissage avec -0,4% à Toulouse et Nice ; -0,3% à Bordeaux ; -0,1% à Rennes et Lyon et à Paris la stabilité s’annonce. Marseille, Lille et Strasbourg, celles qui tiraient encore leur épingle du jeu, continuent quant à elles de bien résister avec respectivement +0,6% et +0,7%. Cette nouvelle s’annonce comme une belle opportunité pour les investisseurs qui s’intéressent au marché de l’immobilier dans les Métropoles.  Même avec la crise, acheter dans l’immobilier est encore possible si vous avez les possibilités. Un investissement dans le locatif serait même une bonne idée, à condition de fixer le prix au plus bas possible afin de trouver rapidement de belles offres.

La demande se fragilise

Malgré une diminution des stocks de biens mis en vente, l’indice de tension immobilière reste encore à bas niveau. Si les 20% ont été dépassés au début de l’année, à l’heure actuelle, on n’observe qu’un ratio à peine supérieur à 1 acheteur pour 1 vendeur. Si à Strasbourg et Lille, l’exception se confirme, à Paris ou Lyon, on ne peut compter que 6% d’acheteurs de plus que de vendeurs. Cette situation est assez préoccupante, mais si la situation s’améliore, la demande reprendra son cours et affichera une belle performance d’ici les prochains mois. 

Hausse du chômage, une autre incertitude qui plane

L’incertitude de la hausse du chômage est également une des plus grandes inquiétudes du marché immobilier. L’ampleur du maintien de la confiance des ménages pour le marché immobilier va certainement dépendre  l’évolution à la hausse du chômage. Selon les estimations, le chômage risque de connaître une hausse considérable en 2021. Les effets du second confinement pourraient accélérer cette hausse et toutes les catégories socio-professionnelles pourraient même être touchées. Si le chômage s’accentue réellement, la demande va se fragiliser davantage.