L’immunité de plaidoirie : un avocat, a-t-il le droit de tout dire ?

Un avocat consiste à un professionnel juridique, qui représente son client, tout au long d’un parcours judiciaire ou juridique. Chacun d’eux a ses propres stratégies, afin de mieux servir ses clients. Cependant, il se sert de la loi et de sa voix, mais a-t-il le droit de tout dire ?

L’intérêt du client : une priorité absolue

Lors de la prise de parole, un avocat ne doit se concentrer que sur les intérêts de ses clients. En effet, des différentes règles s’imposent tout au long de la procédure ou dans une salle d’audience. Un bon avocat a toujours le devoir de se battre pour son client, et va parfois au-delà de ces règles. Certains d’entre eux prennent même des risques, ce qui engendre souvent des gênes entre ses collègues ou ses alentours. En outre, face à certains obstacles, un avocat doit davantage être capable d’insister pour avancer les éléments nécessaires à la défense. Il doit être en mesure de tout représenter audacieusement, tant en matière de fait qu’en droit, comme https://www.montpellier-avocat.fr fait souvent. Il ne doit également discriminer aucun domaine, tel qu’économique, politique ou philosophique. Il doit constamment lutter, que les circonstances soient plaisantes ou non à argumenter. Certaines sont même considérées comme offensives ou tordues.

Les raisons et les moments de la prise de parole

Afin de rendre la justice et de justifier un procès, l’intérêt d’un client doit être défendu à tout prix. Il s’agit d’un droit fondamental, que tous les citoyens doivent profiter. Afin que cela se réalise, un avocat doit disposer d’une liberté d’expression. Cela se traduit par une immunité de plaidoirie. Il s’agit d’un privilège, avec lequel certains peuvent ne pas être jugés que dans des conditions particulières. Cela consiste à protéger leur droit de la défense, face à la réalité. Par conséquent, un avocat ne devra pas être jugé de sa parole, tant qu’il opère en toute liberté d’expression :

  • Seulement devant les tribunaux et les cours, en particulier, dans une salle d’audience
  • Pour les écrits et les plaidoiries
  • Quand leur prise de parole est relative à l’affaire judiciaire

Toutefois, un avocat peut être jugé au cas où ses actes sont injurieux, calomnieux ou diffamatoires.

L’avocat et le contrôle oral

Malgré leur liberté d’expression, tous les avocats ont une certaine limite à respecter. On n’en cite que la dignité, le respect qu’ils doivent aux autorités et aux tribunaux, la retenue et la confraternité. Ils sont sous le contrôle du bâtonnier, qui est considéré comme leur chef, et des conseils de discipline. Ces derniers se chargent de la vérification du respect de ces attitudes. Si jamais un incident se manifeste dans une audience, il reviendra au juge de faire son rapport au barreau. Une sanction ou une suspension pourrait alors être appliquée.