Le contrat d’assurance vie : types et fiscalité

Il s’agit d’un placement très apprécié par les Français, car il permet au souscripteur d’épargner de l’argent dans le but de le transmettre à un bénéficiaire si un événement lié à l’assuré intervient comme son décès ou sa survie. Sachez que ce type d’épargne offre au souscripteur de percevoir des intérêts sur son contrat en tenant compte du capital versé. Donc, ce contrat peut vous aider à financer un projet à moyen ou long terme.

Les différentes catégories de contrats d’assurance vie

De nos jours, il existe plusieurs types de contrats d’assurance vie dans la pratique. Il y a :

  • Les contrats monosupports : composés de fonds en euros, vos capitaux sont investis sur des produits sans risque comme des obligations d’État, et il est assuré à tout instant. Donc, les intérêts de l’année sont définitivement acquis, mais insuffisants.
  • Les contrats multisupports : vos capitaux sont utilisés dans un large choix de supports parce qu’ils peuvent être investis sur des produits sans risque, des produits relatifs à la bourse et des marchés financiers dénommés unités de compte. En principe, cet investissement est à la fois plus risqué et plus rémunérateur.
  • Les contrats NSK : ils sont caractérisés par un régime fiscal dégressif, car l’imposition des intérêts est de 35% durant les quatre premières années de détention ensuite de 15% jusqu’à 8ème année et au-delà de cette durée, vous serez exonéré des impôts sur le revenu. Donc à côté d’un risqué très élevé, un rendement considérable vous attend.

Les éventuels atouts de ce type de contrat

D’une manière  générale, toute personne intéressée a le droit de souscrire un contrat d’assurance vie. Toutefois, les textes juridiques ont édicté des mesures protectrices pour certaines personnes vulnérables comme un mineur, un majeur sous tutelle et un majeur sous curatelle. Cela est essentiel, car dans la pratique, la souscription à ce genre de convention exige l’engagement du patrimoine du souscripteur ou plus précisément, un acte de disposition. Il faut noter que plusieurs avantages peuvent être apportés par l’assurance vie. Tout d’abord, elle donne l’occasion de se constituer un capital sur le long terme. Sachez qu’après que les années passent, vous serez libre de retirer votre capital dont la garantie de trouver la totalité de votre argent dépend des types d’investissement choisis. Ensuite, elle permet de pallier vos revenus par exemple, le changement de votre capital en rente viagère. Et enfin, grâce à une fiscalité très attractive ainsi qu’une large liberté dans la sélection des éventuels bénéficiaires, elle peut devenir un moyen efficace pour la transmission de votre patrimoine.

La règle de fiscalité applicable

Selon la loi, les intérêts liés aux versements effectués depuis le 27 septembre 2017 sur votre contrat d’assurance vie sont régis par le prélèvement forfaitaire unique ou PFU. En principe, ce dernier est appliqué lorsque vous effectuez un retrait partiel ou total des sommes disponibles dans votre assurance vie comme sur ce site. Le PFU est de 7.5% pour un retrait réalisé 8 ans après l’ouverture de votre contrat et de 12.8% pour un retrait intervenant à moins de 8 ans. Notons que les intérêts relatifs aux versements faits avant la date du 27 septembre 2017 restent frappés par l’ancien  régime d’imposition.